Agriculture urbaine : Engagement en faveur de l’agriculture et des espaces verts

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Le Haillan est engagé dans la préservation de son patrimoine agricole et le développement de ses espaces verts. Elle met en œuvre des actions concrètes pour soutenir l'agriculture locale et encourager les pratiques de jardinage collectif.

Le Haillan a un héritage agricole. Elle compte aujourd’hui cinq exploitantes et exploitants actifs sur son territoire. Engagés dans la vente directe – que ce soit à la ferme ou via des AMAP – ces exploitantes et exploitants couvrent divers domaines tels que le maraîchage, l’élevage et l’apiculture.  

Pour sauvegarder cette activité vitale, Le Haillan et ses environs bénéficient du Périmètre de protection des Espaces Agricoles et Naturels Périurbains (PEANP) des Jalles. Ce dispositif, s’étendant sur 785 ha, est un effort conjoint de Bordeaux Métropole et du Conseil Départemental visant à préserver l’activité des agricultrices et agriculteurs et à prévenir l’urbanisation excessive. À travers l’amélioration de l’accès à l’eau potable, du logement pour les professionnelles et professionnels agricoles et la promotion des pratiques d’agroécologie et des circuits courts, le PEANP est un pilier de soutien à l’agriculture locale.  

Aujourd’hui, une exploitation haillanaise se situe dans le périmètre du PEANP. 

Une extension du PEANP est actuellement à l’étude, en intégrant 4 nouvelles zones. Cette extension augmenterait la zone protégée de 60 à 161 ha sur le Haillan, affirmant ainsi l’engagement de la commune dans le soutien à l’agriculture périurbaine. 

Le Haillan voit aussi l’émergence de micropotagers collectifs, visant à enrichir la nature en ville. Inspirés par les « Incroyables comestibles », ces espaces verts autogérés par les habitantes, habitants et divers actrices et acteurs locaux (écoles, centres de loisirs, etc.) sont une initiative gratuite offerte par la ville. Le projet permet de développer d’autres matières de jardinage (faisant écho aux engagements de la ville par rapport au zéro phyto et la gestion différenciée), mais aussi au partage (sur le modèle des vergers communaux plantés à Bel Air, à la Luzerne, au parc du Ruisseau), à l’entraide et au renforcement du lien social au sein des quartiers. C’est aussi l’occasion de faire connaissance avec ses voisines et voisins, de tisser du lien social, de s’approprier son quartier en l’embellissant. 

La Ville a souhaité développer un partenariat avec l’association locale La Mauvaise herbe par le biais d’une convention. Ces jardins collectifs promeuvent la permaculture, l’écologie, et les principes défendus par l’association : 

  • Créer des espaces nourriciers, planter, se former, expérimenter la permaculture, l’écologie et les relations humaines.  
  • Apprendre, s’éduquer, développer des apprentissages, encourager la libre circulation des savoirs (mais aussi des graines et des plants !)  
  • Favoriser l’entraide, le partage et amorcer une réflexion sur la résilience alimentaire des territoires. 

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