Hygiène et salubrité : Hygiène et salubrité : mesures de précaution et de protection à prendre

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L’intérieur de nos maisons peut parfois représenter un certain danger. Afin de garder un habitat sain et de lutter contre les espèces dites invasives ou encore les risques d’intoxication, quelques précautions sont à prendre. Retrouvez ici les bons gestes à adopter.

En Gironde, la présence du moustique tigre est une réalité avec laquelle les habitantes et habitants doivent composer. Vecteur de maladies telles que la Dengue, le Zika et le Chikungunya dans certaines conditions particulières, sa surveillance est une priorité pour les autorités.  

Prévenir le développement des moustiques 

Il existe de nombreuses espèces de moustiques dans notre région, chacune à ses spécificités : taille, distance de vol à partir du gîte larvaire, période d’activité, nuisance… mais toutes ont besoin d’eau stagnante pour se développer, car leurs larves sont aquatiques. Notre environnement quotidien peut vite devenir un nid potentiel pour ces insectes si nous ne sommes pas vigilants. Supprimer les eaux stagnantes est une mesure simple, mais efficace pour éviter la prolifération des moustiques dans les jardins. Vous pouvez également disposer du sable dans les soucoupes de vos plantes. Le sable empêchera l’eau de s’évaporer et aux moustiques de pondre.  

Chaque citoyenne et citoyen peut être actif dans la lutte contre ce nuisible.  

Pour connaître toutes les astuces, une checklist pratique est disponible : consultez la checklist pour lutter contre les moustiques.

Participer à l’observation du moustique tigre 

La surveillance du moustique tigre est une action collective essentielle pour comprendre et contrôler sa propagation. Vous pouvez jouer un rôle actif dans cette surveillance en signalant la présence des différentes espèces de moustiques. Cette démarche participative complète les efforts des autorités locales et contribue à une meilleure gestion du risque lié à ces insectes. 

Pour participer : engagez-vous dans la surveillance des moustiques

Initiatives locales et citoyennes 

Bordeaux Métropole, en collaboration avec les communes, est en charge de la question des moustiques sur le territoire métropolitain. Le Haillan a rejoint un programme annuel de démoustication. 

Le budget participatif 2023 a permis l’adoption d’un projet efficace et naturel : l’installation de nids d’hirondelles dans la ville. Ce projet « Non aux moustiques » est une méthode écologique de contrôle de la population de moustiques, les hirondelles étant de grandes consommatrices d’insectes. 

Le monoxyde de carbone (CO) représente un danger silencieux et invisible, présent dans notre quotidien sans que nous en soyons toujours conscients. Incolore, inodore, sans saveur et non irritant, ce gaz toxique émane de divers appareils utilisés au sein de nos foyers. Quelques gestes simples peuvent réduire les risques d’intoxication.  

Les sources du monoxyde de carbone 

Les appareils de chauffage ou de cuisson sont les principales sources de monoxyde de carbone dans nos maisons. Cela inclut : 

  • Les cuisinières 
  • Les chaudières 
  • Les chauffe-eaux 
  • Les chauffages d’appoint non électriques 
  • Les appareils de bricolage fonctionnant au gaz, charbon, essence, fioul ou éthanol 
  • Les véhicules 
  • Les braseros et barbecues 
  • Les poêles et cheminées 

Prévenir l’intoxication au monoxyde de carbone 

Pour limiter et prévenir les risques d’intoxication, quelques précautions à prendre : 

  • Utilisation appropriée des appareils : ne jamais utiliser en intérieur des équipements conçus pour l’extérieur. Veillez également à ne pas obstruer les ventilations et à aérer quotidiennement votre habitation pendant au moins 10 minutes. L’utilisation des chauffages d’appoint devrait être limitée à 2 heures consécutives et il est conseillé d’utiliser du bois non traité pour les feux de cheminée ou les poêles. 
  • Entretien des appareils : Il est important de faire vérifier et entretenir régulièrement les appareils de chauffage par une professionnelle ou professionnel. Faites vérifier les appareils de chauffage et demandez toujours une attestation d’entretien ou de conformité. 

Que faire en cas d’intoxication ? 

Les symptômes d’une intoxication au monoxyde de carbone peuvent inclure des nausées, des maux de tête, des étourdissements ou un malaise général. Dans une telle situation : ouvrez immédiatement portes et fenêtres pour aérer les lieux, éteignez les appareils en fonctionnement, sortez, contactez les secours sans tarder. 

Pour une assistance immédiate, plusieurs numéros sont à votre disposition : 18 pour les pompiers, 15 pour le Samu, 114 pour les personnes sourdes et malentendantes, 112 pour joindre un numéro d’urgence depuis un mobile. 

Depuis sa découverte en 2005, le frelon asiatique, ou Vespa velutina nigrithorax, est devenu une préoccupation majeure en Gironde et dans tout le sud-ouest de la France. Cet envahisseur, connu pour son impact négatif sur la biodiversité, pose notamment un risque significatif pour les abeilles et d’autres pollinisateurs essentiels. 

La double menace que représente cet intrus est liée à son habitude de prédation directe sur les insectes et aux campagnes de piégeage qui peuvent, paradoxalement, nuire à d’autres espèces non ciblées. Face à cette menace, une mission interministérielle a été instaurée en 2010, visant à élaborer un plan d’action dédié à la compréhension, au contrôle et à la lutte contre le frelon asiatique. 

Prévenir sans nuire 

  • Éviter le piégeage systématique, particulièrement en prévention ou au printemps, pour ne pas capturer indistinctement d’autres insectes. 
  • Adopter des pièges sélectifs, utilisant par exemple du jus de cirier comme appât, afin de cibler spécifiquement le frelon asiatique sans affecter les autres espèces. 
  • Limiter la destruction des nids à ceux situés à proximité immédiate des ruchers, pour protéger les abeilles sans engager de destruction massive. 

Procédures de destruction sécurisée 

  • Intervenir à la tombée de la nuit, période durant laquelle les frelons sont moins actifs, afin de réduire les risques d’attaque. 
  • Bannir l’usage du dioxyde de soufre pour la destruction des nids, privilégier des méthodes moins dangereuses pour l’environnement. 
  • Utiliser une perche télescopique pour atteindre les nids en hauteur, évitant ainsi les dommages collatéraux de la destruction mécanique. 

En cas de piqûre 

  • Appliquer de la chaleur sur la zone affectée pendant 2 à 3 minutes (une cigarette ou un sèche-cheveux peut servir), suivie d’une application de froid pour soulager la douleur. 
  • Consulter un professionnel de santé si la piqûre survient dans les voies aériennes, pour éviter les risques de suffocation, ou en cas de piqûre oculaire. 

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  • Préserver la biodiversité : pas de piégeage généralisé

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  • Détruire les nids à bon escient

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  • Ce qu’il faut savoir avant de détruire un nid

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  • Pour votre sécurité

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  • Information sur les piqûres d’hyménoptères

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  • Répartition de Vespa velutina nigrithorax et recensement des nids (données 2010)

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Les pigeons, avec leur capacité à s’adapter et à prospérer dans les zones urbaines, posent plusieurs défis. Ils élisent domicile sur les corniches des immeubles, dans les combles et sous les préaux, causant des nuisances non négligeables. Leur présence en grand nombre peut engendrer des risques sanitaires pour la population et des dégradations de bâtiments dû à l’acidité de leur fiente.  

L’interdiction de nourrir les pigeons 

Conformément au règlement sanitaire départemental de la Gironde, il est interdit de jeter ou de déposer de la nourriture dans le but d’attirer des animaux errants ou sauvages, y compris les pigeons, dans les lieux publics comme privés. Cette mesure vise à limiter les risques d’insalubrité, à éviter la gêne pour les habitantes et habitants, à prévenir l’attraction de rongeurs, ainsi qu’à réduire les chances de transmission de maladies entre les animaux et les humains. 

Le pigeonnier : une solution de contrôle 

La Ville a mis en place une stratégie pour contrôler la population de pigeons : l’installation d’un pigeonnier au bois de Bel Air. Cette initiative permet de limiter les naissances grâce à la stérilisation des œufs. Les pigeons y trouvent un espace pour nicher, sont nourris et bénéficient d’un suivi sanitaire régulier. 

La grippe aviaire, aussi connue sous le nom d’influenza aviaire, est une maladie respiratoire contagieuse affectant principalement les oiseaux, qu’ils soient sauvages, domestiques ou captifs. Occasionnellement, elle peut aussi toucher les humains. Cette maladie se propage surtout par contact direct entre des oiseaux infectés et sains ou par l’intermédiaire de surfaces contaminées 

Actions de prévention pour les détenteurs de volailles et oiseaux domestiques 

En période épidémique, des mesures spécifiques sont mises en place pour les propriétaires de volailles et d’oiseaux domestiques : 

  • Déclaration obligatoire : tout détenteur doit se déclarer auprès des autorités compétentes, les mairies pour les particuliers et la direction départementale de la protection des populations (DDPP) pour les professionnelles et professionnels CERFA  
  • Mise à l’abri : les animaux doivent être maintenus à l’abri, en claustration ou sous filet, pour éviter le contact avec les oiseaux sauvages. 
  • Précautions supplémentaires : après s’être occupé de ses volailles ou oiseaux, il est recommandé de changer de tenue et de se laver les mains. 

En cas de découverte d’oiseaux mort ou malade 

Face à un oiseau mort ou malade : 

  • Ne pas le toucher : éviter tout contact direct avec l’animal. 
  • Informer la fédération départementale des chasseurs, votre vétérinaire, la mairie ou le centre de soin de la faune sauvage LPO pour les cas d’oiseaux malades (LPO : 06 28 01 39 48) 

Rôle des autorités et de la population dans la surveillance 

  • Surveillance des oiseaux sauvages : L’Office Français de la Biodiversité (OFB), appuyé par divers organismes, est en charge de la surveillance des oiseaux sauvages, notamment en période épidémique. 
  • Responsabilités des promeneuses et des promeneurs : Il est conseillé de rester sur les chemins balisés et d’éviter de nourrir les oiseaux sauvages pour limiter la propagation du virus. 

La présence de puces dans une habitation est un problème courant, mais gênant. Ces parasites, principalement des puces de chats ou de chiens, trouvent des environnements propices à leur développement dans les maisons. 

Les puces adultes, dépendant exclusivement du sang pour se nourrir, vivent sur leurs hôtes, tels que les chats, les chiens, et d’autres animaux domestiques. Les larves de puces se développent dans des endroits cachés, comme entre les lames du plancher, sous les plinthes, ou encore sous les tapis et meubles. Elles se nourrissent de débris organiques jusqu’à devenir, en trois semaines au maximum, des adultes prêtes à sauter sur de nouveaux hôtes. 

Prévention 

  • Traitement des animaux domestiques : utilisez régulièrement des produits vétérinaires préventifs et lavez les couchages de vos animaux tous les 15 jours. 
  • Nettoyage approfondi : passez l’aspirateur fréquemment dans les zones susceptibles d’abriter des œufs et des larves de puces. Il est essentiel de jeter le sac d’aspiration immédiatement après usage et de nettoyer le tube de l’aspirateur. 

Traitement 

  • Utilisation de produits spécifiques : les aérosols à vidage total et les fumigènes sont efficaces pour éliminer les puces à tous leurs stades de développement. En cas d’infestation importante, il est recommandé de faire appel à un professionnel. 
  • Élimination complète : il est primordial d’éradiquer les puces, des œufs aux adultes, pour prévenir une nouvelle invasion.  

Notez que les œufs de puces ne sont pas affectés par les insecticides, ce qui peut entraîner l’apparition de nouvelles puces adultes quelques jours après le traitement. De plus, les larves peuvent rester dormantes dans une maison inoccupée et se réactiver dès la réoccupation des lieux. 

Les punaises de lit sont des insectes parasites bruns, visibles à l’œil nu, qui ne sautent pas et ne volent pas. Elles se nourrissent de sang humain et peuvent survivre plusieurs mois sans se nourrir.  

Leurs piqûres surviennent la nuit et ressemblent à des piqûres de moustique, généralement situées au niveau des mains, bras et jambes. Elles provoquent d’importantes démangeaisons (urticaire).  

Où se cachent-elles ?  

Les punaises de lit vivent principalement dans la chambre à coucher et se repèrent par leurs déjections qui ressemblent à des petites taches noires. Elles peuvent également se nicher dans le salon sur les canapés ou les meubles. Elles se déplacent également grâce aux sacs à dos, les vêtements, les livres. Vous les trouverez notamment :   

  • Dans les matelas, lattes ou sommiers, bois du lit  
  • Dans les canapés  
  • Dans les fissures et les fentes des murs  
  • Derrière les cadres, les raccords de papier peint, les prises électriques, les angles des murs, etc. 

Comment les éviter, comment s’en débarrasser ?  

Même si un nid est difficile à trouver, il existe des signes qui ne trompent pas et qui prouvent la présence de punaises de lit. Si vous remarquez des petites taches noires sur des draps, un matelas ou un sommier, il est fort probable que vous soyez envahi par ces nuisibles.  

Quelques précautions à prendre :  

  • Vérifiez l’absence de punaises de lit en rangeant et contrôlant vos effets personnels  
  • Lavez en machine à 60 °C/séchez au sèche-linge/nettoyez à la vapeur   
  • Nettoyez à la brosse certains recoins pour supprimer les œufs ou les jeunes insectes   
  • Aspirez les punaises, puis jeter le sac de l’aspirateur  
  • Jetez les objets infestés à la déchetterie  
  • Reboucher les ouvertures sur le bâti : fissures, prises, papier peint, plinthes, etc.  

Depuis quelques années, les rats prolifèrent dans les milieux urbains. Suite aux confinements successifs, ces rongeurs qui se nourrissaient des restes laissés par les promeneuses et promeneurs se sont rapprochés des zones urbaines, cherchant notamment de la nourriture dans les poubelles.  

Mesures préventives  

Il existe quelques gestes simples qui peuvent contribuer à̀ les éloigner des habitations :   

  • Evitez de jeter des restes de nourriture sur la voie publique  
  • Jetez les restes dans un sac poubelle bien fermé  
  • Ne nourrissez pas les animaux (pigeons, canards…) avec des restes de repas ou de pain  

Signalements, informations et renseignements auprès du service communal d’hygiène et salubrité. 

La présence accrue de sangliers dans nos territoires soulève des questions importantes concernant à la fois la sécurité publique et la protection des biens. Ces animaux, connus pour leur capacité à s’adapter et à proliférer, causent des dommages considérables aux cultures, aux jardins privés et affectent la sécurité sur les routes. 

Dommages causés par les sangliers 

La densité élevée de sangliers dans certaines zones entraîne des dégradations majeures. Ces animaux fouillent le sol en quête de nourriture, endommageant ainsi les cultures agricoles et les espaces verts des particuliers. Leur présence sur les voiries représente également un risque non négligeable pour la sécurité des automobilistes. 

Mesures de contrôle et de prévention 

Pour faire face à la pression exercée par les populations de sangliers, des battues administratives sont organisées. Ces opérations sont planifiées et supervisées par les lieutenants de louveterie, responsables de la gestion de la faune sauvage dans leur circonscription. Ils déterminent le déroulement et les limites géographiques des battues.  

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Réglementation de la chasse 

L’arrêté préfectoral fixe les dates d’ouverture et de clôture de la saison de chasse, ce qui permet de réguler les populations de sangliers dans le respect des équilibres naturels et des impératifs de sécurité.  

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  • Ouverture cloture campagne chasse Gironde 2023-2024

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Un arrêté préfectoral en date du 12 février 2001 a officiellement désigné l’ensemble du département de la Gironde comme zone affectée par les termites. Cette mesure implique la mise en place d’une zone de surveillance et d’action contre la prolifération des termites dans le département. 

En conséquence de cet arrêté pour le Département, les obligations suivantes sont imposées : 

  • Lors de la vente d’un bien immobilier, qu’il s’agisse d’une partie ou de la totalité d’un bâtiment, il est impératif d’inclure un diagnostic termite dans le dossier de diagnostic technique (DDT) remis à l’acheteur. Ce diagnostic, réalisé par un professionnel certifié, doit être annexé à la promesse de vente ou directement à l’acte de vente lui-même. 
  • Pour les projets de construction ou d’aménagement neufs, des dispositions spécifiques de protection contre les termites doivent être prises en compte et appliquées. 

Ces mesures visent à informer et protéger les propriétaires actuels et futurs, tout en contribuant à la lutte et à la prévention contre les dommages causés par les termites dans le département. 

La présence du Xylotrechus chinensis, également connu sous le nom de longicorne tigre, est originaire d’Asie. Ce coléoptère a été signalé en France à partir de 2018. 

Identification et risques associés au Xylotrechus Chinensis 

Le longicorne tigre se distingue par ses marquages uniques, avec des zébrures rousses, noires et jaunes qui peuvent rappeler l’apparence des frelons. Actif principalement de mai à juillet, il s’attaque aux arbres, notamment les muriers platanes, en y nichant durant sa phase larvaire. 

Les dégâts causés par le Xylotrechus chinensis sont conséquents : les larves perturbent la circulation de la sève, entraînant un dessèchement progressif, voire la mort de l’arbre. Les arbres affaiblis sont plus susceptibles de se briser lors d’intempéries, posant un risque important pour la sécurité dans les zones publiques. 

Surveillance et signalement 

Cet insecte est surveillé de près par l’Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (OEPP), suite à son inscription sur la liste d’alerte de quarantaine. Toute suspicion de présence du Xylotrechus chinensis doit être immédiatement signalée au Service Régional de l’ALimentation (SRAL) à l’adresse suivante : sral.draaf-nouvelle-aquitaine@agriculture.gouv.fr

Stratégies de prévention et de lutte 

Pour limiter la propagation du longicorne tigre, une vigilance constante est requise, en particulier la surveillance des arbres pour détecter tout signe d’infestation, comme la présence de sciure ou de trous d’émergence. La lutte contre ce coléoptère implique de prendre certaines mesures : les parties d’arbres infestées doivent être détruites, soit par broyage fin, soit par incinération, avant que les adultes n’émergent et ne se dispersent. 

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