Technique et de l’aménagement durable : Service Hygiène Santé Environnement
Adresse : 137, Avenue Pasteur 33185 Le Haillan
Publié le – Mis à jour le
En Gironde, la présence du moustique tigre est une réalité avec laquelle les habitantes et habitants doivent composer. Vecteur de maladies telles que la Dengue, le Zika et le Chikungunya dans certaines conditions particulières, sa surveillance est une priorité pour les autorités.
Il existe de nombreuses espèces de moustiques dans notre région, chacune à ses spécificités : taille, distance de vol à partir du gîte larvaire, période d’activité, nuisance… mais toutes ont besoin d’eau stagnante pour se développer, car leurs larves sont aquatiques. Notre environnement quotidien peut vite devenir un nid potentiel pour ces insectes si nous ne sommes pas vigilants. Supprimer les eaux stagnantes est une mesure simple, mais efficace pour éviter la prolifération des moustiques dans les jardins. Vous pouvez également disposer du sable dans les soucoupes de vos plantes. Le sable empêchera l’eau de s’évaporer et aux moustiques de pondre.
Chaque citoyenne et citoyen peut être actif dans la lutte contre ce nuisible.
Pour connaître toutes les astuces, une checklist pratique est disponible : consultez la checklist pour lutter contre les moustiques.
La surveillance du moustique tigre est une action collective essentielle pour comprendre et contrôler sa propagation. Vous pouvez jouer un rôle actif dans cette surveillance en signalant la présence des différentes espèces de moustiques. Cette démarche participative complète les efforts des autorités locales et contribue à une meilleure gestion du risque lié à ces insectes.
Pour participer : engagez-vous dans la surveillance des moustiques.
Bordeaux Métropole, en collaboration avec les communes, est en charge de la question des moustiques sur le territoire métropolitain. Le Haillan a rejoint un programme annuel de démoustication.
Le budget participatif 2023 a permis l’adoption d’un projet efficace et naturel : l’installation de nids d’hirondelles dans la ville. Ce projet « Non aux moustiques » est une méthode écologique de contrôle de la population de moustiques, les hirondelles étant de grandes consommatrices d’insectes.
Le monoxyde de carbone (CO) représente un danger silencieux et invisible, présent dans notre quotidien sans que nous en soyons toujours conscients. Incolore, inodore, sans saveur et non irritant, ce gaz toxique émane de divers appareils utilisés au sein de nos foyers. Quelques gestes simples peuvent réduire les risques d’intoxication.
Les appareils de chauffage ou de cuisson sont les principales sources de monoxyde de carbone dans nos maisons. Cela inclut :
Pour limiter et prévenir les risques d’intoxication, quelques précautions à prendre :
Les symptômes d’une intoxication au monoxyde de carbone peuvent inclure des nausées, des maux de tête, des étourdissements ou un malaise général. Dans une telle situation : ouvrez immédiatement portes et fenêtres pour aérer les lieux, éteignez les appareils en fonctionnement, sortez, contactez les secours sans tarder.
Pour une assistance immédiate, plusieurs numéros sont à votre disposition : 18 pour les pompiers, 15 pour le Samu, 114 pour les personnes sourdes et malentendantes, 112 pour joindre un numéro d’urgence depuis un mobile.
Depuis sa découverte en 2005, le frelon asiatique, ou Vespa velutina nigrithorax, est devenu une préoccupation majeure en Gironde et dans tout le sud-ouest de la France. Cet envahisseur, connu pour son impact négatif sur la biodiversité, pose notamment un risque significatif pour les abeilles et d’autres pollinisateurs essentiels.
La double menace que représente cet intrus est liée à son habitude de prédation directe sur les insectes et aux campagnes de piégeage qui peuvent, paradoxalement, nuire à d’autres espèces non ciblées. Face à cette menace, une mission interministérielle a été instaurée en 2010, visant à élaborer un plan d’action dédié à la compréhension, au contrôle et à la lutte contre le frelon asiatique.
Préserver la biodiversité : pas de piégeage généralisé
Détruire les nids à bon escient
Ce qu’il faut savoir avant de détruire un nid
Pour votre sécurité
Information sur les piqûres d’hyménoptères
Répartition de Vespa velutina nigrithorax et recensement des nids (données 2010)
Les pigeons, avec leur capacité à s’adapter et à prospérer dans les zones urbaines, posent plusieurs défis. Ils élisent domicile sur les corniches des immeubles, dans les combles et sous les préaux, causant des nuisances non négligeables. Leur présence en grand nombre peut engendrer des risques sanitaires pour la population et des dégradations de bâtiments dû à l’acidité de leur fiente.
Conformément au règlement sanitaire départemental de la Gironde, il est interdit de jeter ou de déposer de la nourriture dans le but d’attirer des animaux errants ou sauvages, y compris les pigeons, dans les lieux publics comme privés. Cette mesure vise à limiter les risques d’insalubrité, à éviter la gêne pour les habitantes et habitants, à prévenir l’attraction de rongeurs, ainsi qu’à réduire les chances de transmission de maladies entre les animaux et les humains.
La Ville a mis en place une stratégie pour contrôler la population de pigeons : l’installation d’un pigeonnier au bois de Bel Air. Cette initiative permet de limiter les naissances grâce à la stérilisation des œufs. Les pigeons y trouvent un espace pour nicher, sont nourris et bénéficient d’un suivi sanitaire régulier.
La grippe aviaire, aussi connue sous le nom d’influenza aviaire, est une maladie respiratoire contagieuse affectant principalement les oiseaux, qu’ils soient sauvages, domestiques ou captifs. Occasionnellement, elle peut aussi toucher les humains. Cette maladie se propage surtout par contact direct entre des oiseaux infectés et sains ou par l’intermédiaire de surfaces contaminées
En période épidémique, des mesures spécifiques sont mises en place pour les propriétaires de volailles et d’oiseaux domestiques :
Face à un oiseau mort ou malade :
La présence de puces dans une habitation est un problème courant, mais gênant. Ces parasites, principalement des puces de chats ou de chiens, trouvent des environnements propices à leur développement dans les maisons.
Les puces adultes, dépendant exclusivement du sang pour se nourrir, vivent sur leurs hôtes, tels que les chats, les chiens, et d’autres animaux domestiques. Les larves de puces se développent dans des endroits cachés, comme entre les lames du plancher, sous les plinthes, ou encore sous les tapis et meubles. Elles se nourrissent de débris organiques jusqu’à devenir, en trois semaines au maximum, des adultes prêtes à sauter sur de nouveaux hôtes.
Notez que les œufs de puces ne sont pas affectés par les insecticides, ce qui peut entraîner l’apparition de nouvelles puces adultes quelques jours après le traitement. De plus, les larves peuvent rester dormantes dans une maison inoccupée et se réactiver dès la réoccupation des lieux.
Les punaises de lit sont des insectes parasites bruns, visibles à l’œil nu, qui ne sautent pas et ne volent pas. Elles se nourrissent de sang humain et peuvent survivre plusieurs mois sans se nourrir.
Leurs piqûres surviennent la nuit et ressemblent à des piqûres de moustique, généralement situées au niveau des mains, bras et jambes. Elles provoquent d’importantes démangeaisons (urticaire).
Les punaises de lit vivent principalement dans la chambre à coucher et se repèrent par leurs déjections qui ressemblent à des petites taches noires. Elles peuvent également se nicher dans le salon sur les canapés ou les meubles. Elles se déplacent également grâce aux sacs à dos, les vêtements, les livres. Vous les trouverez notamment :
Même si un nid est difficile à trouver, il existe des signes qui ne trompent pas et qui prouvent la présence de punaises de lit. Si vous remarquez des petites taches noires sur des draps, un matelas ou un sommier, il est fort probable que vous soyez envahi par ces nuisibles.
Quelques précautions à prendre :
Depuis quelques années, les rats prolifèrent dans les milieux urbains. Suite aux confinements successifs, ces rongeurs qui se nourrissaient des restes laissés par les promeneuses et promeneurs se sont rapprochés des zones urbaines, cherchant notamment de la nourriture dans les poubelles.
Il existe quelques gestes simples qui peuvent contribuer à̀ les éloigner des habitations :
Signalements, informations et renseignements auprès du service communal d’hygiène et salubrité.
La présence accrue de sangliers dans nos territoires soulève des questions importantes concernant à la fois la sécurité publique et la protection des biens. Ces animaux, connus pour leur capacité à s’adapter et à proliférer, causent des dommages considérables aux cultures, aux jardins privés et affectent la sécurité sur les routes.
La densité élevée de sangliers dans certaines zones entraîne des dégradations majeures. Ces animaux fouillent le sol en quête de nourriture, endommageant ainsi les cultures agricoles et les espaces verts des particuliers. Leur présence sur les voiries représente également un risque non négligeable pour la sécurité des automobilistes.
Pour faire face à la pression exercée par les populations de sangliers, des battues administratives sont organisées. Ces opérations sont planifiées et supervisées par les lieutenants de louveterie, responsables de la gestion de la faune sauvage dans leur circonscription. Ils déterminent le déroulement et les limites géographiques des battues.
Arrêté Louveterie
L’arrêté préfectoral fixe les dates d’ouverture et de clôture de la saison de chasse, ce qui permet de réguler les populations de sangliers dans le respect des équilibres naturels et des impératifs de sécurité.
Ouverture cloture campagne chasse Gironde 2023-2024
Un arrêté préfectoral en date du 12 février 2001 a officiellement désigné l’ensemble du département de la Gironde comme zone affectée par les termites. Cette mesure implique la mise en place d’une zone de surveillance et d’action contre la prolifération des termites dans le département.
En conséquence de cet arrêté pour le Département, les obligations suivantes sont imposées :
Ces mesures visent à informer et protéger les propriétaires actuels et futurs, tout en contribuant à la lutte et à la prévention contre les dommages causés par les termites dans le département.
La présence du Xylotrechus chinensis, également connu sous le nom de longicorne tigre, est originaire d’Asie. Ce coléoptère a été signalé en France à partir de 2018.
Le longicorne tigre se distingue par ses marquages uniques, avec des zébrures rousses, noires et jaunes qui peuvent rappeler l’apparence des frelons. Actif principalement de mai à juillet, il s’attaque aux arbres, notamment les muriers platanes, en y nichant durant sa phase larvaire.
Les dégâts causés par le Xylotrechus chinensis sont conséquents : les larves perturbent la circulation de la sève, entraînant un dessèchement progressif, voire la mort de l’arbre. Les arbres affaiblis sont plus susceptibles de se briser lors d’intempéries, posant un risque important pour la sécurité dans les zones publiques.
Cet insecte est surveillé de près par l’Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (OEPP), suite à son inscription sur la liste d’alerte de quarantaine. Toute suspicion de présence du Xylotrechus chinensis doit être immédiatement signalée au Service Régional de l’ALimentation (SRAL) à l’adresse suivante : sral.draaf-nouvelle-aquitaine@agriculture.gouv.fr.
Pour limiter la propagation du longicorne tigre, une vigilance constante est requise, en particulier la surveillance des arbres pour détecter tout signe d’infestation, comme la présence de sciure ou de trous d’émergence. La lutte contre ce coléoptère implique de prendre certaines mesures : les parties d’arbres infestées doivent être détruites, soit par broyage fin, soit par incinération, avant que les adultes n’émergent et ne se dispersent.
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